Le choc des photos. Celle du corps
d'Aylan Kurdi a fait le tour du monde. Cet enfant kurde syrien de 3 ans a été retrouvé mort sur la plage de Bodrum, en Turquie, après
l'échec tragique de la tentative de sa famille de gagner l'île de Kos (Grèce).
Le cliché pris par la photographe turque Nilüfer Demir a
bouleversé les opinions occidentales. Davantage que n'avaient su le faire les images de ces mineurs fuyant avec leur famille leur pays en guerre pour traverser l'Europe en bateau, à pied, en train, dans des conditions épuisantes et dangereuses. Rappel en images de cet exode qui a aussi embarqué les plus petits, et les plus fragiles.
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Depuis le début de l'année 2015, plus de 230 000 réfugiés et migrants sont arrivés sur les rivages grecs, à l'instar de cette petite fille, le 3 septembre. ANGELOS TZORTZINIS / AFP
2/14Chaque nuit du mois d'août, des centaines de réfugiés syriens ont accosté sur les îles grecques les plus proches de la Turquie : Lesbos, comme ici, le 23 août 2015, ou encore les îles du Dodécanèse. ACHILLEAS ZAVALLIS / AFP
3/14Un enfant dans les bras de sa mère à Kos. Sur cette seule île, qui n'est séparée de la Turquie que par un bras de mer de quatre kilomètres de large, il y aurait actuellement 7 000 migrants pour 30 000 habitants. Les rares structures d'accueil sont débordées. ULRIK PEDERSEN / NURPHOTO / AFP
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Un campement d'une famille syrienne au pied de la muraille de la vieille ville de Kos, le 31 août 2015. Un ferry transporte les familles syriennes vers Athènes, où on leur délivre un laissez-passer avant qu'ils poursuivent leur long voyage. La plupart des réfugiés cherchent à gagner l'Allemagne. ULRIK PEDERSEN / NURPHOTO
6/14L'enfant, le soldat, les barbelés. Scène ordinaire à la frontière gréco-macédonienne, le 30 août 2015. CITIZENSIDE/RADE MARKOVIC / CITIZENSIDE.COM
7/14Près de Gevgelija, à la frontière gréco-macédonienne, cette femme, le 23 août 2015, parcourt à pied la campagne en portant son enfant endormi. Elle prend la direction d'une gare, espérant prendre un train pour la Serbie. ROBERT GEISS / PICTURE ALLIANCE
8/14C’est à Presevo, une petite ville du sud de la Serbie, peuplée en majorité d’Albanais, que les réfugiés traversant les Balkans vont se faire enregistrer. Cette enfant joue avec une tente dans le centre de réfugiés de la ville, le 25 août 2015.ARMEND NIMANI / AFP
9/14En août, la Macédoine a vu passer tous les jours quelque 4000 migrants, en route vers le Nord. Les réfugiés cherchaient à prendre un des trois trains quotidiens vers la Serbie, provoquant des scènes d‘émeutes. Cet enfant-là a réussi à embarquer avec sa famille, le 28 août 2015. ROBERT ATANASOVSKI / AFP
10/14Un enfant sur les voies de chemin de fer, près de la ville serbe de Horgos, le 27 août 2015. Direction la Hongrie, qui érige un mur anti-immigration de 175 km le long de la frontière avec la Serbie. ANDREJ ISAKOVIC / AFP
11/14Des centaines de migrants sont bloqués devant la gare de Budapest (Hongrie), le 3 septembre 2015, faute de pouvoir prendre des trains vers l'Autriche. Ce qui n'empêche pas cet enfant de faire sourire ce policier en lui montrant son harmonica. CITIZENSIDE/RUDOLF KARANCSI / AFP
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2/14A travers le grillage, des enfants blagueurs se font des oreilles de lapin, le 4 septembre 2015, toujours à Budapest, en Hongrie. STRINGER . / REUTERS13/14Sur un tableau noir à Budapest, en Hongrie, un jeune réfugié écrit en anglais ce message le 3 septembre 2015 : "Je veux aller en Allemagne (s'il vous plaît)". CITIZENSIDE/RUDOLF KARANCSI / CITIZENSIDE.COM14/14Fin du voyage : l'Allemagne, eldorado rêvé des migrants. Le pays s'attend à recevoir 800 000 demandes d'asile en 2015, quatre fois plus qu'en 2014. Un enfant réfugié joue en face des tentes du centre d'accueil de Berlin-Spandau, le 3 septembre 2015. BERND VON JUTRCZENKA / DPA |
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