Cet antiépileptique, qui a continué à être prescrit à des femmes enceintes jusqu'en 2015, serait responsable de la malformation de centaines d'enfants et de troubles tels que l'autisme.
La prise de l'antiépiléptique valproate (Dépakine et ses dérivés) par des femmes enceintes a entraîné au moins 450 malformations congénitales à la naissance, selon une estimation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), annoncée mardi 23 février.
En extrapolant des données obtenues dans la région Rhône-Alpes à la France entière, "ce sont entre 425 et 450 cas de naissances d'enfants vivants ou mort-nés exposés in utero au valproate entre 2006 et 2014 qui sont porteurs de malformations congénitales", indique l'Igas dans son rapport, commandé par le ministère de la Santé pour faire le point sur la prescription de l'antiépileptique, commercialisé depuis 1967.
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