sexta-feira, 30 de janeiro de 2015

Mapa e caneta ‘falam’ trajetos em estação

mapa1
Imagine um mapa tátil das estações de trem de sua cidade. Como ele ficaria se fossem incluídas diversas informações, como preço das passagens e conexões entre estações e com outros meios de transporte? No mínimo, poluído e confuso.

Um cientista do Smith-Kettlewell Eye Research Institute, Joshua Miele, em parceria com a ONG LightHouse de São Francisco, nos Estados Unidos, criou um mapa, a princípio, mais simples. Mas ele vem com ícones, que podem ser lidos por uma caneta com áudio.
Basta que a pessoa toque em um desses ícones para ouvir informações relevantes sobre aquela área do mapa.
“É a primeira vez que uma pessoa com deficiência visual pode sentar em sua sala e planejar sua visita à estação, o caminho da viagem desde a entrada e o trajeto do trem ao ponto de ônibus”, destaca Miele, que perdeu a visão aos quatro anos de idade e há 25 anos se dedica a criar sistemas de acesso à informação para cegos.
O mapa e a caneta, a Livescribe smart-pen, estão sendo distribuídos pela ONG para pessoas com deficiência visual que usam o transporte público em São Francisco.
Por QSocial
Publicado aqui

Association des Paralysés de France : présentation.



Bonjour Jose,

Vous avez manifesté votre intérêt pour le combat que nous menons depuis plus de 80 ans contre l'exclusion des personnes en situation de handicap, et je tiens à vous renouveler tous mes remerciements.
Découvrez toute la portée de notre mobilisation pour construire une société ouverte à tous
5 actions essentielles, dans votre département…
Lutter contre l'isolement des personnes en situation de handicap en favorisant l'accès à des activités, aux vacances…
Rendre plus accessibles nos villes, nos transports, nos commerces, nos écoles…
Défendre les droits à la scolarisation, l'emploi, un revenu décent, un logement adapté, des soins médicaux…
Lutter contre les discriminations face au crédit, à l'assurance, à l'emploi…
Combattre les préjugés et faire accepter les différences par des expositions, forums, spectacles…




... rendues possibles par une immense chaine
de solidarité :
360 000 donateurs. 25 000 adhérents. 126 structures pour enfants et adolescents. 25 000 bénévoles. 262 structures pour adultes. 55 structures emploi. 97 délégations départementales partout en France.

quinta-feira, 29 de janeiro de 2015

Lancement d’une plateforme collaborative sur l’accessibilité

Lancement d’une plateforme collaborative sur l’accessibilité

Pour aider son frère paraplégique à dépasser son handicap suite à un accident de la route, Audrey Sovignet a créé I Wheel Share. Un outil pour partager expériences, anecdotes, bons et mauvais plans ou autres. Le tout de manière géolocalisée sur une carte collaborative.
Imaginez ! Vous allez au cinéma et vous vous retrouvez bloqué à l’étage à cause d’un ascenseur en panne. Banal. Ce qui l’est moins, c’est de pouvoir le raconter, le partager (sur place ou après, une fois rentré chez soi), le faire apparaître sur une carte géographique collaborative (photo à l’appui ou non) et avoir un retour d’autres personnes ayant eu un vécu similaire. Comment ? Grâce à @I Wheel Share : comme ʺwheelchairʺ, fauteuil roulant en anglais et ʺshareʺ, partager.

Recenser les lieux non accessibles et accessibles

Cette plateforme et application mobile permettra bientôt de recenser et faire remonter les expériences quotidiennes de non-accessibilité ou de manque de sensibilisation, que ce soit dans les lieux de vie (cinéma donc, mais aussi bars, restaurants…), les transports en commun ou encore sur la voie publique. Tout endroit, ou contexte inadapté, pourra y être référencé. Mais aussi les lieux ʺhandi-friendlyʺ, les vécus et rencontres positifs.

Un projet né d’une expérience personnelle

Pour le moment, seul apparaît sur le Net une ʺlanding pageʺ ou page d’atterrissage pour attirer l’attention des personnes audrey sovignet et son ferepotentiellement intéressées par cet outil. Sa mise en route est prévue pour févier-mars 2015, indique celle qui en détient l’initiative : Audrey Sovignet, une jeune webdesigneuse formée à la programmation informatique. À l’aube de ses 30 ans, elle s’est inspirée de son histoire personnelle bouleversée par un accident de la route dont a été victime son frère, Lucas, 18 ans, en fauteuil roulant depuis.

Un réseau social d’entraide et un lanceur d’alerte citoyen

Elle a voulu I Wheel Share à la fois comme un réseau social d’entraide et un lanceur d’alerte citoyen, « une zone d’expression » afin d’éveiller les consciences et déclencher des solutions. « Le but n’est pas de taper sur les doigts des établissements qui ne sont pas aux normes mais de les encourager à évoluer », précise-t-elle. Établissements auxquels, en partenariat avec Carrotmob, elle entend proposer d’organiser des évènements anti-boycott en leur sein (concert, jeux…), d’en investir les recettes dans une rampe amovible en kit ou un menu en braille, par exemple (mis en place lors de la même soirée), et d’être ainsi ensuite valorisés sur sa carte pour cette démarche.
Le premier événement de ce type devrait se produire dans les semaines à venir. Avec l’envie chez Audrey Sovignet que cela se « viralise ». Elle va d’ailleurs élaborer un kit dans cette perspective. Au final, l’ambition de la jeune femme consiste à réaliser ainsi « un relevé de terrain inédit grâce à la force du collectif », à « pallier le manque d’engagement des pouvoirs publics en matière de mise en conformité des lieux publics », à ce que cette dernière ne soit plus vue comme une contrainte par les commerçants.

Une boutique en ligne pour pérenniser le projet

portrait Audrey SovignetMais I Wheel Share ne se contente pas de ce volet social. Sa conceptrice a songé à en assurer la viabilité économique, donc la pérennité. Elle le dotera à terme d’un volet commercial : une boutique en ligne permettra d’y acheter des «produits innovants, tendance et design » dans les domaines de la mode, du design fonctionnel, du sport, des arts et voyages ou encore de la vie affective et sexuelle. Ce commerce électronique est en cours de développement, dopé par le fait d’avoir remporté, il y a peu, un concours de Prestashop (sorte de WordPress du e-commerce). Son ouverture devrait se faire en 2015. « Je préfère pendre mon temps », souligne Audrey Sovignet, prudente, réfléchie et attentive à la ʺwebaccessibilitéʺ de ses propositions.

Une forte présence médiatique et sur les réseaux sociaux

Cette jeune entrepreneure sait aussi attirer la lumière sur elle et ses projets. Ayant déjà bénéficié de nombreux articles et interviews (Le Monde, Le ParisienLe ProgrèsFrance Info, Youphil…), elle est aussi très présente sur les réseaux sociaux (Facebook, TwitterLinkedinViadeo…). Son énergie, sa détermination et sa réactivité payent : le 8 mars 2014, elle a remporté le prix Biilink, un concours soutenu par le ministère du Numérique et récompensant l’entrepreneuriat féminin. Elle avait alors reçu un chèque de 25 000 euros des mains de celle qui était alors ministre de l’Innovation et des PME, Fleur Pellerin. De quoi se constituer par la même occasion tout un réseau de partenaires. Et voir loin, très loin. Élise Jeanne – Photos DR
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Selfia®, vêtements handicap


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Eye Play the Piano - Un Japonais handicapé joue du piano avec les yeux


Le jeune garçon en fauteuil roulant électrique s’approche du majestueux piano à queue. Il est incapable d’utiliser ses mains pour jouer. Un assistant lui pose un casque Oculus rift sur la tête. Les touches se mettent à bouger. Le concertiste débutant les active grâce au clignement de ses yeux, via cet outil de réalité virtuelle.

Objectif : équiper 135 établissements japonais

La démonstration, filmée, s’est déroulée courant décembre, au Japon, dans une école pour enfants en situation de handicap.

L’application Eye play the piano a été développée par la société Fove et l’Université de Tsukuba. Elles ont lancé une campagne de financement participatif pour équiper 135 établissements spécialisés japonais. Pour que le piano devienne accessible à tous. Franck Seuret
À lire sur Sciences et avenir
publicado aqui


Atenta Inquietude: AS PALAVRAS QUE OFENDEM

Atenta Inquietude: AS PALAVRAS QUE OFENDEM

"PS cria gabinete para apresentar alternativas à “política autista” do PSD e CDS"

Com demasiada regularidade são usados termos próprios do universo da saúde mental, esquizofrenia ou autismo, por exemplo, para adjectivar comportamentos e discursos na vida política.
Sem querer assumir uma posição "politicamente correcta" este uso e abuso incomoda-me. Creio que que ignora e ofende o sofrimento das pessoas e das famílias que lidam com quadros clínicos desta natureza.

No entanto, este é apenas mais um exemplo das palavras que ofendem e que tão frequentemente ouvimos.

quarta-feira, 28 de janeiro de 2015

Lisboa tem de se tornar acessível se quiser manter-se "na moda" - Correio da Manhã



27.01.2015 
Arquiteto diz que por toda a cidade continuam a persistir problemas para quem tem mobilidade reduzida.

O coordenador do plano de acessibilidade pedonal de Lisboa disse esta terça-feira que se a autarquia pretende manter a cidade como um destino "na moda", necessita de tomar medidas para que esta seja mais acessível, em termos de mobilidade. "Se nós quisermos manter o destino de Lisboa na moda, é fundamental tornar o destino de Lisboa acessível, porque se não Lisboa vai ser fatalmente cada vez menos competitiva", afirmou à agência Lusa o arquiteto Pedro Homem de Gouveia. De acordo com o técnico da Câmara de Lisboa, urge promover o turismo acessível na cidade, porque "cerca de 40% dos passageiros internacionais de cruzeiro que vêm a Lisboa são pensionistas, e todos os dias no aeroporto de Lisboa circulam várias dezenas de passageiros com mobilidade condicionada". Acresce que grande parte dos turistas que visitam a capital portuguesa, provenientes essencialmente do norte da Europa, Espanha, França, Brasil, Japão, Estados Unidos, Canadá, "está a entrar na terceira idade, tem planos de poupança-reforma e tempo livre para fazer turismo e quer ver Lisboa", explicou o coordenador, que falava no final de um debate sobre o plano de acessibilidade pedonal, organizado pela agência municipal de energia e ambiente, Lisboa E-Nova. A título de exemplo, e tendo por base estimativas que constam do plano, para tornar o Museu da Cidade mais acessível, serão necessários 195.724,71 euros. Já adaptar o Museu do Teatro Romano custará 29.663,48 euros, valor que ascenderá aos 78.930,34 euros no caso do Museu Rafael Bordalo Pinheiro. No caso do Castelo de São Jorge, onde existem barreiras como pilaretes, frades, correntes e pedras, os desafios passam, por exemplo, por introduzir novos pavimentos, mas não estão contabilizados financeiramente no plano. Ainda assim, um pouco por toda a cidade continuam a persistir problemas de mobilidade, nomeadamente em "passadeiras, obstáculos no passeio, paragens de autocarro e [no] revestimento do passeio", especificou Pedro Homem de Gouveia. Uma das principais questões é a segurança dos peões, pelo que "é fundamental que a Câmara intervenha [...] em dar prioridade à intervenção em zonas onde há muitos atropelamentos", frisou. O plano visa "conseguir converter a Câmara Municipal de Lisboa numa máquina de eliminação de barreiras", assim como "criar condições para que todas as entidades públicas e privadas que queiram eliminar barreiras possam fazê-lo e bem", sintetizou Pedro Homem de Gouveia. 

Ler mais em: http://www.cmjornal.xl.pt/nacional/sociedade/detalhe/lisboa_tem_de_se_tornar_acessivel_se_quiser_manter_se_na_moda.html

Teolinda Gersão, José Luís Peixoto e Afonso Cruz escrevem sobre crianças especiais

Surdo-cegueira, síndrome de Cornélia de Lange e hiperactividade são as incapacidades. Não as crianças.
Ilustração de Carolina Arbués Moreira
Ilustração de Vasco Gargalo

Ilustração de Marta Leite












A colecção Meninos Especiais, da Associação Pais em Rede, tem três novos títulos: O Mundo de Carolina (texto de Teolinda Gersão e ilustração de Carolina Arbués Moreira), Martim, o Menino assim (José Luís Peixoto e Vasco Gargalo) e À Velocidade do Pensamento (Afonso Cruz e Marta Leite).
“Olá, sou a Carolina! Tenho treze anos. Esta é a minha irmã Joana. E esta é a minha mãe. Toco no ombro delas e no teu, para te dizer isso.” Assim começaO Mundo de Carolina. Mais adiante, há-de ficar registado: “Eu não vejo nem ouço. Mas percebo tudo” (pág. 3).
Para a escritora, esta experiência “foi uma lição de vida”, diz ao PÚBLICO. “Encontrei-me com a Carolina e a família, para perceber como interagiam, e fiquei comovida, impressionada.”
Teolinda escreve, pela voz da menina: “A minha mãe percebe tudo o que eu digo, porque eu tenho língua e falo, só que não são palavras. Mas ela entende tudo, mesmo sem palavras. E aprendeu todos os gestos para tocar em mim e falar comigo, os mesmos gestos que eu aprendi na escola. Sabes que ela me adoptou, quando eu era pequena? Sou filha do seu coração.”
Teolinda diz, pela própria voz: “Eu quis criar uma história positiva no livro. A ligação à família, a importância da relação com o cão, o Tico. É tudo verdade: a avó, o pai, que vive noutra casa, a irmã, os abraços, a alegria e a sensibilidade. Só o episódio do incêndio é que é ficção.”
A escritora imaginou a criança a salvar a família de um incêndio. “(…) acordei porque senti um cheiro horrível a gás. Comecei a tossir e levantei-me e o Tico saltou logo e foi comigo acordar a minha mãe. Corremos todos, a tossir, para a casa dos vizinhos e telefonámos aos bombeiros. Havia uma fuga de gás em nossa casa, na cozinha, e teríamos morrido se eu não tivesse acordado” (pág. 18).
Heroína no lado de lá e de cá das páginas – foi isso que Teolinda Gersão quis transmitir neste novo livro editado pela Associação Pais em Rede.
Dos três títulos iniciais da colecção foram vendidos 7500 exemplares: Um Detetive em Cadeira de Rodas (texto de Luísa Ducla Soares e ilustração de Ana Ferreira), Um Mundo só Meu (Alice Vieira e Paulo Guerreiro), É Bom Ter Amigos (Luísa Beltrão e Tânia Bailão Lopes).
Mundo sensorial e feliz
Teolinda Gersão diz ter tomado consciência de que “as diferenças são menores do que as igualdades” entre estas crianças especiais e nós. “Continuamos a ser muito egoístas e consumistas. Mas os grandes valores são as pessoas e os afectos. Andamos esquecidos do que é essencial”, diz a escritora, e realça “a alegria, generosidade e capacidade de entrega da mãe de Carolina e de Joana”. Ambas adoptadas. “Helena Tomás é uma pessoa admirável.”
Ficou também com grande admiração por aquelas crianças, “que têm uma enorme vontade de viver e habitam num mundo muito sensorial e feliz”. Carolina não consegue articular palavras, mas já aprendeu a ler em braille e a usar a língua gestual portuguesa. É assim que comunica com o mundo.
A autora lembra que “integrar, ajudar, valorizar estas famílias faz parte do exercício pleno de cidadania da parte de quem, aparentemente, não tem incapacidades”.
Ilustrar para quem não vê
Para Carolina Arbués Moreira, foi grande o desafio de ilustrar as palavras de Teolinda e o universo de surdo-cegueira da jovem (e sua homónima) Carolina. O tempo era pouco e a responsabilidade muita. “Encontrei-me com ela, junto da sua família na Casa do Artista, e conversei bastante com a mãe, Helena (enquanto a irmã, Joana, tinha uma aula de dança). Contou-me as imensas coisas que a Carolina consegue fazer sozinha: torradas, pôr a mesa, vestir-se, tomar banho”, descreve ao PÚBLICO com entusiasmo. Elogia ainda o bom humor da menina e “a vontade de comunicar, de conhecer, de rir!”.
A ilustradora escolheu desenhar a carvão e posteriormente digitalizar e editar as imagens. Tentou ir ao encontro das necessidades da jovem. “Optei por não representar as figuras realisticamente, sugerindo uma sensação mais palpável (e talvez ambígua) sobre estas. Isto desloca-nos, distorce a noção de espaço e obriga-nos a desvendar, por entre sobreposições e texturas, o que é cada objecto e para que serve. Tal como a Carolina tem de fazer”, explica.
Com o apoio do Instituto Helen Keller, conseguiu que se fizesse uma edição especial, com o texto em braille e os desenhos impressos em relevo. “A estrela do livro não iria conseguir lê-lo sem esta solução.” Uma ideia que surpreendeu todos no dia do lançamento, 5 de Dezembro, no Museu da Electricidade, em Lisboa.
Mas a menina não ficou lá muito satisfeita por aparecer de olhos fechados “Eu não sou cega”, disse à mãe, Helena Tomás, que nos revela: “Ela continua a achar que não é cega. E também diz que não é surda. Quando sente vibrações, diz que está a ouvir.”
Com todas as suas limitações, “a Carolina sempre tenta dar a volta aos problemas”, prossegue a mãe da menina. Adoptou-a quando esta tinha cerca de dois anos e meio. Agora, tem 14.
Só um Natal a ver e ouvir
“Já se sabia que iria ter de fazer um transplante renal e sujeitar-se a diálise peritoneal. Tudo isso estava programado, não era impeditivo [da adopção]”, começa a contar. E continua, numa voz calma: “Quando ela ficou bastante doente, precisamente durante a colocação do catéter para fazer a diálise peritoneal, estava há cerca de quatro, cinco meses connosco. As coisas não correram muito bem e ela ficou no SO. Foi aí, suponho, que apanhou o tal vírus [que desencadeou a surdo-cegueira].” Tinha perto de três anos e estava ainda a decorrer o processo de adopção.
“Nesse ano, passados três/quatro meses, ela deixou de ver e de ouvir, foi gradual, mas rápido. Acabou por passar só o primeiro Natal connosco a ver e a ouvir”, recorda Helena, 52 anos e assistente comercial. A partir daí foi uma aprendizagem contínua, “inicialmente muito complicada, porque ela continuava a falar, mas não nos ouvia nem via, nós ainda não sabíamos como chegar até ela”.
Quando Carolina entrou para a escola que ainda hoje frequenta, a António Aurélio da Costa Ferreira, em Lisboa, a comunicação voltou a ser possível. Tinha quatro anos. “É uma escola pública e pertence à Casa Pia, é uma ferramenta fundamental para a minha filha.”
Crianças, jovens e adultos frequentam a António Aurélio. “Para além de outras problemáticas e deficiências, está vocacionada para a surdo-cegueira. Não tem o ensino regular, são aprendizagens adaptadas. Nesta fase, já iniciou o braille e tem outras actividades: natação, snuzlan, ateliers de pintura, de culinária. Tem um leque de actividades adaptadas para este tipo de crianças”, descreve, para concluir: “A Carolina gosta muito de lá estar.”
Sentido de justiça
Helena tem outra filha, a Joana. É mais nova, tem 11 anos e foi adoptada quando a Carolina tinha cinco. “É muito comunicativa, muito curiosa. Está numa escola regular, mas tem dificuldades de aprendizagem, défice de atenção e um pouco de hiperactividade. Às vezes, não é fácil lidar com ela”, diz.
A relação entre as irmãs é igual a tantas outras: “Tão depressa estão aos beijinhos como às turras. São sobretudo as invasões de espaço que motivam os conflitos. Mas são inseparáveis.” A Joana já “fala por gestos” com a irmã, mas, como é muito “acelerada”, a mãe tem por vezes de fazer “tradução simultânea”.
Helena Tomás enaltece o sentido de justiça de Carolina e a sua percepção do espaço e, sobretudo, do tempo. “Tem uma noção exacta dos dias, das semanas, dos fins-de-semana, até quase ao pormenor das horas.” E conta um episódio recente: “Estava numa aula de braille e disse à professora que o tempo tinha acabado. Ela tinha um bloco de 45 minutos. A professora olhou para o relógio e disse: ‘Ok. Realmente acabou o tempo’.”
Carolina já recebeu uma medalha de remo e, “há dois anos, ganhou um prémio de mérito pela independência e competências”. Com o dinheiro, quis comprar um relógio em braille. “Ela é super-inteligente e explora todas as suas capacidades”, diz a mãe, com orgulho contido.
É sempre possível comunicar
Desde há dois anos que, de 15 em 15 dias, “as meninas passam o fim-de-semana com o pai e alguns dias de férias, a avó também dá um apoio”. Helena Tomás diz que voltaria a fazer tudo. Não se arrepende das decisões que tomou. “Nunca tive qualquer depressão à conta de todas as questões que foram acontecendo. Uma coisa é ficar triste e angustiada por não conseguir resolver no imediato determinadas coisas, mas isso acontece com qualquer criança. É complicado, um pouco trabalhoso e uma responsabilidade muito grande. Mas acho que nunca me vou arrepender.”
Carolina “está toda feliz porque tem um livro com o nome dela”. Helena diz também gostar do livro: “É importante e bastante interessante para o público a que se dirige. Para as crianças conhecerem outras deficiências, que não assim tão comuns, como a surdo-cegueira. E para perceberem como é sempre possível comunicar, porque se trata mais de uma questão de comunicação, mesmo sem sentidos dos quais quase todos usufruímos.”
Talvez preferisse que O Mundo de Carolina tivesse mais histórias da filha: “Mas teria de ser um livro bem maior. No todo, ficou bem.”
A importância da música
Martim, o Menino assim tem a assinatura de José Luís Peixoto, que quis, com este texto, “homenagear” o rapaz. O autor disse ao PÚBLICO que pretendeu “celebrar o Martim e tudo o que ele traz à vida das pessoas que lhe são próximas”. Assim, deu-lhe “o palco” e transformou-o “numa estrela”.
Depois de alguma timidez inicial no contacto entre os dois – “senti-me numa espécie de blind dating, não sabia o que me esperava, ia conhecer uma família inteira” –, a cordialidade passou à cumplicidade. “Eu também dancei e pintei com ele”, conta. “No quarto do Martim há uma parede para se desenhar com giz, e ele mistura dança e desenho. A música é muito importante” para o menino.
No livro (e fora dele), Martim é assim: “Agora, enquanto estamos aqui a falar, o Martim está a dançar. Aponta para um lado, aponta para o outro, dá passos para a frente e para trás. Roda a cintura, abana a cabeça, sabe bem o que faz” (pág. 2).
José Luís Peixoto ficou impressionado com a resposta dos pais do rapaz perante as especificidades que a síndrome de Cornélia de Lange exige. “É impressionante o trabalho deles, os enormes desafios a que dão resposta no dia-a-dia. Eu também tenho filhos, mas sem necessidades especiais, e esta experiência fez-me reequacionar as queixas” à volta do exercício da paternidade.
O autor gostou muito que as ilustrações (de Vasco Gargalo) espelhassem o rosto e alegria de Martim.
Torrente de pensamentos
Para Afonso Cruz, que escreveu À Velocidade do Pensamento, o contacto com Cláudia também foi uma “excelente e gratificante experiência”. O autor diz ter sido bem aceite pela menina e ter tentado centrar-se nos gostos dela. “Daí o básquete”, conta. “Depois, quis mostrar esta coisa torrencial de passar de um pensamento para outro”, próprio da hiperactividade e que muito bem descreve na história, que decorre num jogo daquela modalidade desportiva. “(…) Para que lado é que tenho de correr? Um apito, o árbitro apitou, o que é aquilo na bancada?, parece um animal, não, é um barrete que parece um cão, só lhe falta ladrar. Os cães têm um grande olfacto e isso fascina-me, apesar de eu, passam-me a bola, sentir que, perco a bola, é aborrecido levá-los à rua, mesmo sabendo que são animais espectaculares” (págs. 11-12).
Ilustração de Marta Leite
O autor diz ao PÚBLICO: “Pode até parecer invejável a cabeça conseguir vaguear por tantas coisas em pouco tempo, mas é um problema.” E exemplifica: “Querer voltar a casa e ir parar não se sabe onde.” Mas, tal como Teolinda Gersão, o escritor quis mostrar no livro o lado positivo de tudo isto: “Ouço chamarem-me outra vez, recebo a bola e encesto. Três pontos”, (pág. 20).

terça-feira, 27 de janeiro de 2015

Panayiotis Kouroublis - O ministro da saúde do novo governo Grego é cego.

  • Panayiotis Kouroublis – 
    Ministro da Saúde e Segurança Social 
    Cego desde os 10 anos devido à explosão acidental de uma granada do exército alemão, foi deputado do Pasok até 2011, saindo contra a austeridade. É deputado pelo Syriza desde 2012 e fica à frente de um dos ministérios que mais cortes sofreu. Porta-voz do grupo parlamentar do Syriza. É invisual. É a primeira vez que um invisual chega à liderança de um ministério na Grécia.
  • Uma das principais medidas do ministério da saúde:
  • Assistência de saúde e farmacêutica livre para desempregados sem subsídio;
  • Ver mais aqui

O EXTERMÍNIO DOS DEFICIENTES

Castelo Hartheim, um centro de extermínio por eutanásia onde pessoas com deficiências físicas ou mentais eram mortas asfixiadas por gás ou com injeção letal. Hartheim, Áustria, data incerta.
— US Holocaust Memorial Museum
Tempos de guerra, segundo Hitler, "são os melhores momentos para se eliminar os doentes incuráveis". Muitos alemães não queriam ser lembrados dos indivíduos incompatíveis com seu conceito de “raça superior”. Os deficientes físicos e mentais eram considerados “inúteis" à sociedade, uma ameaça à pureza genética ariana e, portanto, indignos de viver. No início da Segunda Guerra Mundial, indivíduos que tinham algum tipo de deficiência física, retardamento ou doença mental eram executados pelo programa que os nazistas chamavam de “T-4” ou “Eutanásia”.
O programa “Eutanásia” não poderia ter funcionado sem a cooperação dos médicos alemães, pois eram eles que analisavam os arquivos médicos dos pacientes nas instituições em que trabalhavam, para determinar quais deficientes deveriam ser mortos e, ainda por cima, supervisionavam as execuções daqueles que deveriam por eles serem cuidados. Os pacientes “condenados” eram transferidos para seis instituições na Alemanha e na Áustria, onde eram mortos em câmaras de gás especialmente construídas para aquele fim. Bebês deficientes e crianças pequenas também eram assassinados com injeções de doses letais de drogas, ou por abandonamento, quando morriam de fome ou por falta de cuidados. Os corpos das vítimas eram queimados em grandes fornos chamados de crematórios.
Apesar dos protestos públicos que se iniciaram em 1941, a liderança nazista tentou manter o programa em sigilo durante toda a Guerra. Cerca de 200.000 deficientes foram assassinados pelos nazistas entre 1940 e 1945.
O programa T-4 tornou-se o modelo para o extermínio em massa de judeus, ciganos, e outras vítimas, nos campos equipados com câmaras de gás criados pelos nazistas em 1941 e 1942. O programa também serviu como centro de treinamento para os membros das SS que trabalhavam nos campos de extermínio.

DATAS IMPORTANTES

OUTUBRO DE 1939
HITLER AUTORIZA O EXTERMÍNIO DE DEFICIENTES
Adolf Hitler autorizou o início do programa de "eutanásia", ou seja, o extermínio sistemático de alemães [arianos] que os nazistas consideravam como "indignos de viver", fossem eles adultos, velhos ou crianças. A ordem de execução do programa veio antes da Guerra (1º de setembro de 1939). A princípio, os médicos e enfermeiros dos hospitais alemães foram encorajados a negligenciar seus pacientes. Desta forma, vários morreram de inanição ou doenças. Algum tempo depois, grupos de “consultores” passaram a visitar os hospitais e clínicas decidindo quem deveria viver ou morrer. Os “escolhidos” para serem eliminados eram enviados para vários centros de extermínio do programa de “eutanásia” e executados com injeções letais ou em câmaras de gás, dentro do território da “Grande Alemanha”.

3 DE AGOSTO DE 1941
BISPO CATÓLICO DENUNCIA A EUTANÁSIA
Em 3 de agosto de 1941, o bispo de Münster, Dom Clemens August Graf von Galen, denunciou publicamente em um sermão os assassinatos dos pacientes indefesos. A população alemã foi obrigada a tomar conhecimento do programa de “eutanásia” que era, supostamente, secreto. A partir de então, outras figuras públicas e clérigos também passaram a se opor às execuções.

24 DE AGOSTO DE 1941
HITLER DETERMINA OFICIALMENTE O FIM DO PROGRAMA DE “EUTANÁSIA”
A crítica crescente a aquele programa de extermínio, fez com que Adolf Hitler ordenasse seu encerramento, e as câmaras de gás dos vários centros de “eutanásia” foram desmontadas, muito tarde, pois cerca de 70.000 pacientes deficientes físicos e mentais, alemães e austríacos, já haviam sido cruelmente assassinados. Embora o programa de “eutanásia” houvesse sido oficialmente acabado, a execução de deficientes continuou sendo realizada secretamente em bases individuais.
Copyright © United States Holocaust Memorial Museum, Washington, DC
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AS CRIANÇAS DURANTE O HOLOCAUSTO

Criança emaciada comendo algo nas ruas do Gueto de Varsóvia. Varsóvia, Polônia.  Foto tirada entre 1940 e 1943.
Os alemães e seus colaboradores assassinaram cerca de 1,5 milhões de crianças, sendo um milhão delas judias, e dezenas de milhares de ciganos Romas, além de crianças alemãs com deficiências físicas ou mentais que viviam em instituições, crianças polonesas, e crianças que moravam na parte ocupada da União Soviética. As chances de sobrevivência imediata dos adolescentes, judeus e de não-judeu, entre 13 e 18 anos eram maiores, já que podiam ser enviados para o trabalho escravo.
O destino das crianças, judias e não-judias, pode ser classificado da seguinte maneira: (1) crianças assassinadas assim que chegavam aos campos de extermínio; 2) crianças mortas assim que nasciam ou mortas nas instituições onde viviam; 3) crianças que nasciam nos guetos e campos, mas que sobreviviam porque os prisioneiros as escondiam; 4) crianças, normalmente maiores de 12 anos, que eram usadas como escravas ou em experiências “médicas”; e 5) crianças que morriam devido às represálias nazistas nas chamadas operações anti-partisans.
Nos guetos, as crianças judias morriam de inanição e por exposição aos elementos. As autoridades alemãs eram indiferentes a esses assassinatos em massa, pois consideravam a maioria das crianças dos guetos improdutivas e, portanto, “consumidores inúteis de comida”. Quando as crianças eram muito jovens para serem mandadas para o trabalho forçado, as autoridades alemãs as selecionavam, assim como aos mais velhos, doentes e deficientes, para serem os primeiros judeus a serem deportados para os campos de extermínio, ou então eram levadas até as covas de destruição em massa como as primeiras vítimas a serem metralhadas.
Quando as crianças chegavam em Auschwitz-Birkenau, e em outros campos de extermínio, as autoridades nos campos enviavam a maioria delas diretamente para as câmaras de gás. As forças das SS e da polícia colaboracionista, na Polônia e nas áreas da União Soviética que estavam ocupadas pela Alemanha, friamente atiravam nas milhares de crianças colocadas à beira das enormes sepulturas. ver aqui

Bruxelas, 27 janeiro de 2015 Um compromisso igual Todos os cidadãos da UE têm o direito de compreender a protecção de dados

                
Já não é novidade que a tecnologia está se desenvolvendo em um ritmo incrível, e que os novos produtos tecnológicos são adotadas mais rápido do que nunca. Apesar de ter demorado 25 anos para telefones para penetrar 10 por cento do mercado dos Estados Unidos, os comprimidos chegaram à mesma taxa de adoção, em menos de cinco anos. 

Embora a inovação tecnológica tem um efeito extremamente positivo sobre a vida de muitos, os riscos associados com a onipresença de ferramentas tecnológicas são frequentemente subestimados, principalmente por parte dos grupos mais vulneráveis ​​da sociedade. Uma consulta em linha desenvolver por Inclusão Europa e os seus parceiros no Projeto SafeSurfing revelou que a maioria das pessoas com deficiência intelectual não estão cientes dos perigos que enfrentam ao compartilhar suas informações pessoais online. Seus pais e encarregados de educação também relataram que muitas pessoas com deficiências intelectuais tinha dificuldade de entender os termos e condições de utilização de um determinado software e aplicações, e não compreender totalmente os serviços que estavam assinando, e também receber o abuso on-line por causa de sua deficiência. 

Por isso, no Dia Europeu da Protecção de Dados, parceiros SafeSurfing estão convidando os decisores políticos da União Europeia a ter em conta as necessidades das pessoas com deficiência intelectual ao decidir sobre o texto do projecto de regulamento geral de Protecção de Dados. Inclusão Europa e os seus parceiros a ênfase colocada na consentimento informado, transparência e privacidade desde a concepção, e, particularmente, sobre a necessidade de que os usuários concordem conscientemente ou discordar com o processamento de dados. Além disso, os parceiros SafeSurfing concordo plenamente com com os usuários receber livre e fácil de entender informações sobre como seus dados estão sendo processados. No entanto, o que é fácil de compreender para uma pessoa pode revelar-se bastante difícil para o outro. Portanto, as pessoas com deficiência intelectual teria de ser fornecido tais informações em um formato acessível, fácil de ler, seguindo as normas europeias para fazer informação fácil de ler e entender. Apresentação de informações de forma a não beneficiaria apenas as pessoas com deficiência intelectual, mas também crianças ou pessoas idosas.
Amy Clarke, que tem uma deficiência deficiência intelectual e está trabalhando no projeto SafeSurfing, disse: "Eu sinto que a acessibilidade é muito importante. Todos os tipos de pessoas precisam entender como usar a internet com segurança guias tão fáceis de ler são vitais. Eu acho que é importante ficar seguro on-line e não revelar muita informação sobre si mesmo. Caso contrário, as pessoas podem invadir suas contas e você pode ser atacado por agressores virtuais. "

Enquanto minimização dos dados e a possibilidade de usar os serviços de forma anônima pode definitivamente provar ser formas eficazes de proteger alguns dados pessoais dos cidadãos europeus, estes têm de ser complementadas por um profundo conhecimento do que acontece com a informação ao ser postada online. Ao treinar mais de 1000 pessoas com deficiência intelectual no uso on-line seguro, parceiros no Projeto SafeSurfing estão fazendo sua parte. Agora é o momento para os decisores políticos da UE para mostrar um compromisso igual.
Para obter mais informações, entre em contato com Silvana Enculescu, Inclusion Europe Communications Manager, pelos.enculescu@inclusion-europe.org

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segunda-feira, 26 de janeiro de 2015

Óculos especias permitem que mãe cega veja o filho

Foto de Kathy segurando seu filho

As cenas de uma mãe cega enxergando o filho com ajuda de óculos especialmente desenvolvidos para pessoas comdeficiência visual consquistaram internautas do mundo todo. 


O vídeo já soma aproximadamente 600.00 visualizações.


A mãe, Kathy Beitz, é cega desde criança. O vídeo mostra não apenas a primeira vez em que ela enxerga o próprio filho, mas a primeira vez que ela vê um bebê em toda a sua vida.


Com a ajuda dos óculos, que são feitos com uma tecnologia chamada "eSight", ela observou detalhadamente o filho, e avaliou que a boca dele pareceu com a sua.


O óculos utilizado por Kathy custa aproximadamente US$ 15 mil e utiliza câmeras, tecnologia de exibição e computação avançada para produzir um vídeo em tempo real capaz de ser visualizado por pessoas com deficiência visual. 
veja o video aqui

“Cartilha da Inclusão Escolar”


Sociedade Brasileira de Pediatria edita a “Cartilha da Inclusão Escolar”

segunda-feira, janeiro 26, 2015
Ilustração de carta simbolizando o e-mail. Envie por e-mail | Aumentar a fonte do texto. Diminuir a fonte do texto. | Por Equipe Inclusive
Ilustração de crianças cercando o planeta
Faça download neste link.
Após o sucesso do Congresso Aprender Criança 2014, que contou com 1.019 participantes de 121 cidades e 17 estados Brasileiros, além de 5 palestrantes internacionais e 28 nacionais, estamos de volta com a grata satisfação de lançar oficialmente na plataforma da COMUNIDADE APRENDER CRIANÇA a nossa CARTILHA DA INCLUSÃO ESCOLAR – Inclusão Baseada em Evidências Científicas, agora disponível para download gratuito pelo site da Comunidade e das 17 associações e grupos de estudo que deram sua chancela ao documento.
Esperamos que o leitor vivencie nas páginas da “Cartilha da Inclusão Escolar” a experiência única de transitar nas fronteiras entre as Neurociências e a Educação com conhecimentos de vanguarda e em terreno pavimentado pelas evidências científicas atuais. O paradigma de inclusão escolar adotado em nossa CARTILHA não se restringe à criança com deficiência, nem tampouco, de forma mais ampla, àquelas com necessidades educacionais especiais, mas contempla toda criança, em sua vasta diversidade de habilidades e dificuldades.
Assim, além dos capítulos com recomendações gerais e específicas de inclusão, o leitor encontrará um capítulo com os princípios e práticas da Neurociência da Educação, uma nova área do conhecimento cujo objeto de estudo é “a arte cientificamente fundamentada de ensinar”. Outro objetivo da Cartilha foi prover recomendações objetivas e passíveis de implantação na diversidade da realidade das escolas Brasileiras.
Para tanto, as recomendações foram discutidas em grupos focais de profissionais da Educação, resultando em um projeto de escola inclusiva disposto em um dos capítulos, com suas etapas de implantação e ferramentas de auditoria e monitoramento. Temos certeza que a leitura proporcionará muitos insights, “compreensão repentina e intuitiva de suas próprias atitudes e comportamentos, realidade, problema ou situação”, na mesma intensidade que os proporcionou à equipe de trabalho.

BLOG FERNANDO ACESSIBILIDADE: Jovem com deficiência intelectual alcança nota sup...

BLOG FERNANDO ACESSIBILIDADE: Jovem com deficiência intelectual alcança nota sup...:



Bruno (no centro) comemora o resultado que obteve no Enem com o irmão, Samuel, e a mãe, Lúcia
Bruno Santos Martins, 22 anos, obteve 280 pontos na redação e 567 em ciências humanas

Enquanto mais de meio milhão de estudantes em todo o país zeraram a prova de redação do Exame Nacional do Ensino Médio (Enem) deste ano, Bruno Santos Martins, 22 anos, que tem deficiência intelectual, conseguiu atingir 280 pontos. Um exemplo de que, apesar das limitações, é possível correr atrás dos sonhos. 
Na avaliação de ciências humanas, ele alcançou a nota de 567,7, desempenho superior a média nacional, que ficou em 546 nessa área de conhecimento.
“Meu sonho é fazer faculdade de Direito. Advogar é uma profissão que admiro muito”, diz o estudante que também concluiu em 2014 o curso técnico em Segurança do Trabalho.
Bruno conseguiu ainda as notas de 430,2 em ciências da natureza e 449,6 em linguagens e códigos.
De acordo com a assistente de Educação Infantil e mãe de Bruno, Lucia Maria dos Santos Martins, ele não criou uma rotina específica de estudo. “Ele sempre gostou muito de ler jornais, revistas, sites, conteúdo ligado ao cinema e isso o ajudou muito na hora de enfrentar o teste”. 
Em 2013 o desempenho do estudante não foi o mesmo. “Neste ano fiz a prova com mais calma. Os monitores não puseram pressão e esclareceram minhas dúvidas”, conta o estudante.



Genética


Lucia explica que assim como seus outros dois filhos, entre eles Samuel, Bruno foi diagnosticado muito cedo com deficiência intelectual congênita ligada ao cromossomo X. Ela afirma que sente orgulho do desempenho do filho. “Estamos colhendo fruto de muita dedicação. Estamos felizes”, disse emocionada. 
Essa deficiência, de acordo com a psicóloga e coordenadora do Curso de Psicologia da Universidade de Vila Velha (UVV) Luciana Bicalho, causa um retardo no desenvolvimento cognitivo, limitando a capacidade de julgamento, o raciocínio verbal e lógico, hipotético e dedutivo, além da capacidade de autocuidado, relacionamento interpessoal, entre outros fatores.
“Mas isso não significa ausência de inteligência. Há relatos de pessoas com deficiência intelectual que fazem faculdade. Elas precisam de acompanhamento multidisciplinar com fonoaudiólogo, psicopedagogo, terapeuta para se desenvolverem e assim conseguirem avançar”, esclarece. 
Bruno frequenta a Apae de Laranjeiras, na Serra, onde participa de diversas atividades artísticas, como ir ao cinema, desenhar, pintar e produzir produtos artesanais. “Com isso, eles desenvolvem a autonomia para decidir entre uma coisa e outra, fundamental para o desenvolvimento intelectual e social”, explica a orientadora Patricia Andrade Costa.
Mãe queria cotas para deficientes
Apesar do desempenho do filho Bruno Santos Martins, 22 anos, no Exame Nacional do Ensino Médio (Enem) deste ano, a assistente de educação infantil Lucia Maria dos Santos está descontente. Segundo ela, o exame em si é excludente. 
“O Sistema de Seleção Unificada (Sisu), do Programa Universidade para Todos (ProUni) e do Programa Nossa Bolsa não pretendem o ingresso de deficientes intelectuais. Nem as cotas contemplam as pessoas nessas condições”, explica. 
Além disso, ela ressalta que os critérios do processo seletivo do Enem não fazem distinção entre deficientes intelectuais e não-deficientes. “Considerando as limitações do meu filho, seu desempenho é similar aos que tiveram boas notas. Ou seja, a pontuação mínima exigida pelo Enem deveria ser diferente para deficientes intelectuais. Ou nossos filhos estão fadados a serem embaladores e repositores de supermercados?”, desabafa.


Fonte: A Gazeta e Vida independente